Atelier de pratique tous niveaux

Débutant·e·s, danseur·euse·s amateur·rice·s ou expérimenté·e·s, les ateliers sont adaptés à tous les niveaux et vous donnent l’occasion de partager chaque mois l’univers d’un·e artiste en résidence au CDCN. 

Cet atelier sera un moment de partage et d’expérimentation où les participant·e·s s’approprieront et développeront des outils chorégraphiques issus du vocabulaire de la compagnie. Transmission de mouvements d’influence hip-hop, contemporaine, les ateliers seront menés sous le signe de la rencontre et de la découverte. Au-delà d’une impulsion collective et entrainante, cet atelier permettra à tou·te·s de s’emparer du mouvement.

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Adel El Shafey

Danseur contemporain d’ancrage hip-hop, Adel El shafey collabore entre 2007 et 2014 avec la compagnie Alexandra N’Possee notamment dans la pièce Nos limites. En 2013, il intervient en tant que chorégraphe et performer d’une vidéo-danse filmée à l’atelier de Cézanne et diffusée au musée Granet d’Aix-en-Provence auprès des œuvres de Jean-Michel Othoniel et de Marc Couturier dans le cadre d’une exposition intitulée Trésors de Beisson (commissaire d’exposition Marcel Tavé). En 2013, il reprend également avec la compagnie Propos un rôle dans la pièce Carmen. Dans le même temps, il continue son travail de recherche chorégraphique et crée en 2015 la compagnie Le Scribe et Logos, une pièce coproduite par le Ballet Preljocaj, CCN d’Aix-en-Provence. Depuis, il intervient régulièrement dans des ateliers autour de son univers chorégraphique et signe avec sa collaboratrice Maëlle Deral la pièce Abysses en 2020 jouée au festival off d’Avignon en 2021. La même année, il crée Game of Dance, une performance commandée et programmée dans le cadre du festival Un Air de Danse #1 organisé par le Ballet Preljocaj. En février 2023, il créé le spectacle Yalla, my friends au CCN d’Aix-en-Provence.

C’est en puisant dans son expérience et en portant un regard plus large sur la société actuelle qu'elle porte la danse comme rempart à la violence. Ses projets, ancrés dans le réel, sont mus par la nécessité de déplacer ou questionner le regard du spectateur sur l’être sensible qu’il est.

Son art se réinvente, il se joue des codes et s’inspire de ce que nous avons d’intime. Engagement physique d’une haute intensité, imaginaire singulier porté sur le sens et le sensible, le travail de la compagnie se veut être un mouvement vers plus de tolérance.